A Landrecies, les réfugiés ukrainiens apprennent le français

Ce n’est pas simple car les réfugiés en majorité parlent très peu anglais tandis que personne ne parle ukrainien… « On va mettre en place un atelier pédagogique par semaine. L’objectif, c’est que chacun puisse apprendre des mots essentiels de la vie courante  », indique Audrey Chatelain, directrice adjointe de la structure, bien aidée par ThalieThumesnil, formatrice et responsable pédagogique du site. On vous en dit plus ici !

Au total, de Saint-Amand-les-Eaux à Fourmies, l’association composée de 300 bénévoles veille sur une cinquantaine de réfugiés ukrainiens. Dans le Pays de Mormal, c’est une quinzaine de personnes qui doivent composer dans un quotidien encore inconnu. La ruralité a bien des avantages mais la faible connexion entre les villages pose des problèmes. « Certains viennent à vélo et d’autres prennent le bus qui ne passe pas souvent. C’est difficile au quotidien. On a des personnes du côté du Favril, d’autres à Poix-du-Nord etc. Et la barrière de la langue est difficile à briser », précise Audrey Chatelain qui a réfléchi à quelques outils pour doper l’apprentissage de la langue française.